Bien que depuis un certain nombre d’années des campagnes d’information et desensibilisation sur les violences basées sur le genre soient organisées, des formes deviolences issues de pratiques traditionnelles néfastes pour la femme demeurent présentes. Les plus répandues sont le mariage précoce, le mariage forcé, le lévirat et les interdictions alimentaires (plus particulièrement pendant la grossesse). Dans le cas du mariage précoceou forcé, la loi pénale du Bénin sanctionne les infractions liées au mariage précoce et n’accorde aucune valeur aux mariages qui n’obtiennent pas le consentement des futurs époux et qui ne sont pas célébrés par un officier d’état civil. Selon le code des personnes et de la famille, l’âge minimum du mariage est fixé à 20 ans pour le garçon et à 17 ans pour la fille. Les communes rurales du Bénin restent encore des zones où persiste de manière récurrente des pratiques graves de violations faites aux femmes telles que : les cas de viols, les mariages précoces et forcés de la fille, les violences conjugales, les enlèvements forcés de filles, les harcèlements sexuels et la non considération des femmes. Il est un impératif qu’une solution soit trouvée à cette situation. Ce fut la raison de l’initiation de ce projet par notre organisation pour contribuer à cette problématique en parfaite collaboration avec le ministère chargé de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, les conseils municipaux et les leaders d’opinion.